Illustration pour Sarah court, Nightlife magazine, dans l’temps.
Tranche de vie de nuit pour Nightlife. J’y ai illustré quelques textes pour Sarah. Elle se tapait trois endroits et en faisait le comparatif des pours, des contres, de la faune qu’on y retrouvait et pourquoi on n’y irait pas en tant que hipster qui se respecte. Je recevais le texte pis m’inspirant des mots, je lui dessinais une pinup sociolite, un peu blasée d’avoir à courir les spots à la mode.
Pour l’article sur les clubs fétichistes, me suis dit que j’attendrais pas son texte mais que j’irais la rejoindre moi-même afin de bien maîtriser la matière. Dress-code oblige, on a passé la soirée au même endroit, sous les mêmes projos, avec les mêmes soumis aux foufounes à l’air et pis on a réussi à jamais se rencontrer dans la masse de chair. Encore aujourd’hui, le visage (casqué?) de Sarah m’est inconnu. Ce qui arrive au club reste au club.
(Update) : la face du monsieur à droite avec la langue, c’était un huissier fétishiste des orteils. Il a passé la soirée à me ramper à terre et implorant d’enlever mes divines chaussures. Ce que je fit, chérie, pour ton grand plaisir. Des fois, quand je reçois des lettres de huissiers – ça m’arrive oui , je suis humaine – j’ai une pensée pour sa race.
EDIT – à partir de cette illustration-là, me suis dit qu’il me fallait laisser sortir Ralf Steadman de mon corps et surtout, de mon émule de main.