Voici les 14 choses que j’ai apprises en deux mois.
- Adapter un scénario écrit en prose, ce n’est pas facile parce que le carré de sable est très grand. Mais en même temps tout petit.
2. Je trippe sur les hachures. Vraiment.
3. Il y a la réalité, puis il y la la manière d’interpréter la réalité. L’éditeur préfère une interprétation collée sur la première. J’ai tendance à sombrer dans le côté obscur. Le mariage des deux fait pogner la sauce. Dans cette scène, le cuisinier est tellement grand que j’avais envie de donner une apparence d’insecte aux homards.
Anyway ça a l’air des coquerelles, des homards.
4. J’ai appris que je sais dessiner des dauphins sans référence visuelle. Ça doit venir du temps où on habitait en bateau. J’avoue que j’ai botchés certains dessins de dauphin, pour camoufler ma mémoire photographique (pornographique ici haut).
5. Des hachures blanches sur noires : ma hantise devenue mon plaisir.
- Oh Johnny fait moi mal !
6. Dessiner la tour de Radio-Canada, à répétition, ça aide à schématiser tous les autres éléments du décor. Comme les poteaux du pont.
7. Pour féminiser la voix du truand : utilisez la calligraphie.
8. Pour insérer une grossièreté : utiliser un pass-word.
9. Pour parler d’amour : utiliser la couleur et le momentum.
10. J’ai passé un moment fascinant sur google image en cherchant les bases militaires de la ligne DEW abandonnées dans le grand-nord. Je te conseille de le faire c’est magique.
11. Malgré les bons conseils de mes pairs, je ne sais pas illustrer la technologie sans y faire une référence si littérale que la dessiner.
Vigg avait suggérer un éclairage porté au visage, mais j’y suis pas arrivé.
Pas contente.
12. Dessiner Pauline Marois sans la caricaturer, c’est tough. Mais je suis contente d’avoir glissé son foulard «carré Hermes» avec ses imprimés de chaînettes.
13. L’importance de se faire des easter-eggs. Après avoir dessiné la ronde si souvent, pourquoi pas y faire descendre un manège ?
14. Location. Location. Location. Chacune des images esquissées lors de mon voyage de repérage dans le Maine m’ont servies. Notamment ici pour l’essence des arbres.